À Marie
J.KITI IA AR
Marie Hercberg est une artiste qui s’inscrit dans une longue tradition de l’exploration de l’espace pictural, à la frontière entre la figuration et l’abstraction, et dont le travail résonne avec une intensité émotionnelle et une profondeur rarement atteintes dans l’art contemporain. Sa peinture, marquée par un dépouillement presque ascétique, s’ancre dans une quête existentielle qui rappelle les œuvres de grands maîtres comme Pierre Soulages, Zao Wou Ki, et Jean Degottex, figures avec lesquelles elle partage une approche similaire de l’abstraction, tout en développant une voie profondément personnelle.
L’esthétique du vide : une quête de lumière et d’absolu L’œuvre de Marie Hercberg s’articule autour de la notion de vide, d’espace et de lumière, des concepts centraux dans l’abstraction moderne, et qui s’inscrivent dans une tradition initiée par des artistes comme Zao Wou Ki ou Pierre Soulages. Le noir et le blanc dominent son travail, dans ce qu’elle décrit comme une « quête de lumière, une recherche d’absolu »( marieh ). Cette dichotomie entre l’ombre et la lumière, entre le visible et l’invisible, est au cœur de sa démarche. Comme Soulages, dont elle partage la rigueur et l’approche minimaliste, Hercberg semble sculpter la lumière à travers l’ombre, utilisant les contrastes pour faire émerger une forme de spiritualité picturale. Dans ce cadre, sa palette réduite ne signifie pas une absence, mais au contraire une plénitude, un espace où chaque geste, chaque coup de pinceau, devient une méditation sur l’essence même de la peinture.
Son travail avec l’huile sur papier est particulièrement intéressant car il révèle une approche technique singulière, où la matière picturale est à la fois maîtrisée et laissée à son propre cours, entre préméditation et hasard. On pense ici à l’esthétique du geste que Pierre Soulages a développée avec son fameux Outrenoir, où le peintre joue avec la lumière en la piégeant dans la texture même de la peinture. Hercberg, à sa manière, développe une approche similaire, mais avec une sensibilité plus éthérée. Chez elle, la peinture semble s’évaporer, ne laissant que des traces, des indices subtils d’une présence invisible.
Le féminin dans l’abstraction : une esthétique sensible et poétique Marie Hercberg, bien que s’inscrivant dans la lignée des grands abstraits modernes, ajoute à son œuvre une dimension que l’on pourrait qualifier de féminine dans la manière dont elle traite la matière et la lumière. Si des figures comme Pierre Soulages ou Jean Degottex ont exploré l’abstraction de manière brute, Hercberg y insuffle une sensibilité qui confère à ses œuvres une dimension presque intime, voire organique. On pourrait ainsi parler d’une esthétique « féminine », non pas dans un sens réducteur, mais dans la mesure où son travail évoque la douceur, la transparence, et la fluidité. Comme l’a remarqué CharlElie Couture, son œuvre se déploie comme une « mélodie transparente », où les formes se devinent plus qu’elles ne se montrent, où la suggestion prime sur la figuration explicite( marieh )( .
).
Cette approche n’est pas sans rappeler les recherches de certaines figures de l’art contemporain qui ont cherché à explorer la subjectivité féminine à travers l’abstraction. On pense par exemple à l’artiste américaine Agnes Martin, dont les toiles minimales et répétitives cherchaient à capturer des états émotionnels subtils. Chez Hercberg, cette dimension émotionnelle est particulièrement visible dans ses œuvres où la couleur commence à réapparaître, de manière diffuse et transparente, comme un voile de lumière venant troubler la pureté du noir et blanc. Ce retour de la couleur n’est pas anodin ; il témoigne d’une recherche permanente d’équilibre entre le visible et l’invisible, entre la matière et la lumière, comme si la couleur elle-même devenait un phénomène spirituel, une transcendance.
Un espace méditatif : la peinture comme acte existentiel La peinture de Marie Hercberg ne cherche pas à plaire, à séduire par des effets visuels immédiats. Au contraire, elle invite à une contemplation lente, à une méditation silencieuse sur la lumière, la matière et le vide. Dans ce sens, elle rejoint la tradition des artistes qui ont exploré l’acte de peindre comme un acte existentiel, un processus de révélation plus qu’une simple création d’image. Comme l’a écrit Zeev Gourarier, directeur du MUCEM, ses toiles semblent capturer cet instant précis où la vie surgit du néant, où la mémoire émerge des profondeurs, à la manière de ces trous noirs qui absorbent toute lumière pour mieux révéler l’infini( marieh )( .
).
On pourrait ainsi voir dans l’œuvre de Marie Hercberg une continuation de la quête spirituelle de l’abstraction, une quête que des figures comme Mark Rothko ou Barnett Newman ont portée au plus haut au milieu du XXe siècle. Comme eux, elle semble chercher à transcender la matière pour atteindre une forme de pureté, où la peinture n’est plus simplement un objet visuel mais un espace de réflexion, de méditation. Cependant, à la différence des grands abstraits américains, Hercberg travaille sur un mode plus intime, plus fragile, où chaque trace, chaque geste est le résultat d’une introspection profonde.
La transparence comme métaphore
L’un des aspects les plus fascinants de l’œuvre de Marie Hercberg est l’usage qu’elle fait de la transparence. Ce concept, central dans son travail, devient une métaphore puissante de son approche artistique. À travers la transparence, elle parvient à suggérer l’invisible, à faire apparaître ce qui est caché sous la surface. La transparence dans son œuvre n’est pas seulement une technique picturale, elle est une philosophie, une manière d’appréhender le monde et l’art. En cela, elle rejoint les préoccupations de Zao Wou Ki, son maître spirituel, qui voyait dans l’art un moyen d’exprimer l’indicible, de révéler des états d’âme à travers des gestes picturaux épurés( marieh )( Ville de Livry-Gargan ).
Cette quête de transparence, à la fois technique et spirituelle, place Marie Hercberg dans une position unique dans le panorama de l’art contemporain. Elle ne cherche pas à imiter les grands maîtres qui l’ont précédée, mais plutôt à poursuivre leur travail de manière personnelle, en y ajoutant sa propre sensibilité et son propre parcours. Son travail avec des pigments venus de Marrakech, par exemple, témoigne de cette volonté d’aller au-delà des frontières artistiques et culturelles pour créer une peinture universelle, où chaque œuvre devient une fenêtre ouverte sur des mondes intérieurs, à la manière des peintures orientales traditionnelles.
Conclusion : Une voix singulière dans l’art contemporain Marie Hercberg, par son approche minimaliste et introspective, se distingue comme une voix singulière dans l’art contemporain. Son œuvre, à la fois intime et universelle, transcende les frontières de l’abstraction pour atteindre une forme de spiritualité picturale rare. Ses influences, bien que perceptibles, ne sont jamais envahissantes ; au contraire, elles viennent enrichir une démarche profondément personnelle, où la lumière, le vide et la transparence deviennent des métaphores de l’existence humaine.
En comparaison avec d’autres artistes contemporains, son travail pourrait être mis en dialogue avec celui d’artistes comme Agnes Martin ou encore Robert Ryman, qui ont tous deux exploré la limite entre le visible et l’invisible, le matériel et l’immatériel. Cependant, la spécificité de l’œuvre de Hercberg réside dans cette capacité à conjuguer abstraction et sensibilité, à créer des œuvres qui, tout en restant formellement épurées, touchent profondément à l’émotionnel et au spirituel.
En somme, Marie Hercberg est une artiste dont le travail mérite une attention particulière dans le cadre de l’art contemporain, non seulement pour sa rigueur formelle, mais aussi pour la profondeur spirituelle et émotionnelle qu’elle insuffle à chacune de ses œuvres.
ZAO WOU KI
Un grand MERCI à Zao Wou Ki qui m'a beaucoup donné… apporté... Je me suis nourrie de sa peinture, de l'Homme si généreux, si humble, de sa sagesse et de son travail.
CharlElie COUTURE peintre, graphiste, poète, compositeur, sculpteur, photographe www.charlelie-artspace.com/presse
C'est fin, subtile, intelligent.
Ce travail de suggestion de fleurs comme des mélodies transparentes sur des papiers blancs et puis l'eau qu'on devine, réceptacle, calice et le gynécée, poudre de pistil qui sèche en corolles et pétales…
Musicalement du fond de New YorCOEUR
JEAN-MARC ROCHETTE
Peintre, illustrateur, auteur de bande dessinée
"Je connais l'œuvre de Marie, sa finesse et sa force me parle, c'est fluide et puissant comme un torrent de montagne qui aurait été enfanté par une aurore boréale".
Zeev GOURARIER Directeur Scientifique et Culturel du " MUCEM" Marseille
La toile est blanche comme les sables de l’océan. Puis elle se trouble quand s’agitent, encore invisibles, les atomes de la mémoire. Marie guette ce moment où la vie surgit du néant, où le noir fait saigner le blanc, où des forces restées secrètes percent des profondeurs pour pénétrer le fond de l’oeil… Et c’est «Femme 1» dont le delta, sexe féminin, magnétise le regard au-delà des vagues blanches qui l’enveloppent…
Sans doute les trous noirs des astronomes, qui attirent la lumière sans retour possible, ne sont pas plus sombres que cette déchirure au centre du tableau. Ce geste primordial de la création, qui palpite dans «Femme 2» et s’épanouit dans «Une femme afghane» est celui-là même qui fait éclater les étoiles en nova pour briller de mille feux dans l’immensité du vide.
Alors se développe la couleur, arc tendu au dessus d’un horizon impossible «d’Instant présent, instant de grâce» la couleur : orangée, brune ou plutôt rouge comme le sang qui suinte dans «Vent de sable» ? Blanc, noir et puis sang, qui marque l’introduction d’une couleur, de La Couleur.
«Je suis sans cesse en recherche de simplicité» nous dit Marie… Cette simplicité, elle la trouve dans son opposition formelle à la surabondance d’images qui nous plonge aujourd’hui dans l’hébétude. Auprès de ses maîtres, venus de l’Occident comme de l’Orient, Marie a appris à interroger l’espace interstitiel plutôt que la forme aveuglante, le vide plutôt que le plein, la surface plutôt que le trait…
Il semble que sa recherche hors des repères du figuratif l’ait conduit très loin, jusqu’à retourner la toile pour y percer une fenêtre vers des mondes intérieurs que seule sa sensibilité féminine a su capter pour nous. A qui sait se concentrer sur l’essentiel elle propose un itinéraire comparable au lent et complexe cérémonial du thé : celui qui a su boire, peut contempler, dans une niche appelée tokonoma, le Kakegiku, qui tel un tableau de Marie est un poème suspendu.
AZART www.azart.fr GERARD GAMAND rédacteur en chef,directeur de publication du magazine international de peinture : AZART n°33
" l'esthétique du blanc"
C'est beau et silencieux, les huiles sur papier sont d'une infinie subtilité. Toute l'oeuvre s'enracine dans une sorte d'esthétique du blanc.
La couleur, monochrome parfois nous introduit dans un monde extrême - oriental, où la vie n'a pas le même sens qu'en Europe.
Cette peinture, par un dépouillement minimaliste, exprime parfaitement les tourments de l'âme.
L'harmonie, où les blans et gris jouent les transparences, exalte des frémissements de vie.
Musee J.Déchelette Roanne Christian CHAVASSIEUX
Le Musée a souhaité ouvrir ses cimaines au travail de Marie Hercberg, artiste peintre.
Les oeuvres de Marie Hercberg explorent les gammes tellement exigeantes comprises entre le noir et le blanc.
L'élégance de son geste pictural,son intensité aussi,ne sont pas loin d'évoquer l'éclat de la porcelaine,matériau translucide qu'il faut avoir préalablement soumis au feu, comme Marie soumet sa peinture à l'incandescence de son questionnement, pour la sublimer.
" La Vague " huile 146X97 acquisition au Musée J.Déchelette Roanne (Loire)
Christian CHAVASSIEUX écrivain
"Marie, tes tableaux en apparence sereins, légers, doux, sont le fruit d'une lutte, d'un combat terrible... Je suis heureux de l’avoir compris, et de m’être trouvé alors confronté à des vertiges intérieurs que les visiteurs qui parlent seulement de beauté et de délicatesse ont négligé imprudemment. J’ai donc assisté à ce combat magnifique.
Voici que m'apparaissent des replis intimes, défaits par la volonté du dévoilement, des poumons dépliés dans la quête d'une respiration, des coeurs ouverts. Ce sont des déploiements formidablement impudiques; une exposition de toi, plus risquée qu’il parait. Il s’agit de courage, me semble-t-il. Là, cette retenue, dans ce qui pourrait être de la rage, fait mon admiration.
Comment s'opère cette juxtaposition de l'intime, du secret et ce que tu en livres, avec tant de force mais sans démonstration ?
Il y a dans ces inflorescences nacrées, ces superpositions diaphanes, ces pigments délayés, une esthétique manifestement féminine (si ces mots ont un sens. En tout cas, ils en gagnent un grâce à toi, s’ils n’en ont eu jusque là).
Féminins aussi, la sensualité du papier, les formes veloutées, arrondies comme des parfums qu'on respire, et surtout ce besoin de trouver de la beauté autour de soi, d'en créer à défaut quand le monde est trop sordide. Je crois qu’il y a quelque chose de féminin, oui, dans cette attitude.
Ce faisant, tu offres de la beauté aux autres. Tu es de celles qui améliorent ce monde, nous réconcilie avec lui, avec les humains, tu fais partie des artistes qui souhaitent annoncer plutôt que dénoncer, et tu annonces une paix trouvée, une rédemption. Car en effet, je crois que tu engages une rédemption, pas forcément pour toi, mais pour le genre entier, pour tous ceux qui ont à se faire pardonner la laideur du monde et qui se chargent de ce combat, devant les autres, partiellement inconscients.
Cette beauté, cette délicatesse, cette pureté œuvrent donc, subtilement, sans bruit mais profondément, pour l'apaisement des âmes. C’est ce que ressent tout visiteur, ami ou passant non averti et qui séduit le spectateur le moins amateur, d’après ce que j’ai pu observer.
Ta peinture nous élève. D'une certaine manière, je dirais qu'elle prie pour nous. La notion du sacré n’est pas le domaine réservé des croyants. Il y faut juste un peu d’attention au sublime, à la beauté qui dépasse le cadre des pensées conventionnelles, des gestes concevables.
On te devine attentive aux humains, au point de leur vouloir du bien. En cette période auto décrite, comme post-humaniste, c’est devenu rare.
Pour toi, si tu veux bien : Marie, c’est de l’émotion en nuances ».
Jean-Pierre OTELLI - Leader de la Marche Verte Marocaine, écrivain www.altipresse.com
Qui a cru en ma peinture depuis des années, (avant même que j'expose, que je m'expose) depuis toujours, et qui, bien des fois, lorsque le doute s'installe, m' a permis d'aller, plus loin, plus haut."Tu as du talent et il va finir par exploser aux yeux de tous, ta peinture est magique. Je continue à croire que ta peinture est exceptionnelle et que le talent finit toujours par gagner, donc tu réussiras, c'est certain".
PHIL COLLINS
qui m'accompagne avec beaucoup de discrétion, délicatesse, élégance, humilté, d'une grande présence extrêmement précieuse et qui ne cesse de m'encourager ... " A BEAUTY AS ALWAYS " ... " if i can comment i would say (Birth); naissance. " ...
THANK YOU ...
VINCENT CROUZET, GALERIE PIKINASSO à ROANNE www.pikinasso.com
par sa disponibilté, son professionnalisme, sa grande sensibilité, Vincent a créé une ambiance : de rencontres, d'échanges, d'écoute, de positif, d'humour, de chaleur, si précieux pour les artistes.
WADO, Dominik WAUTHY peintre belge
« ça c'est de l'ART... Marie ne peint pas pour plaire, ou pour séduire... Marie peint parce qu'elle DOIT peindre, parce que ça DOIT sortir, sans compromission aucune. Et il y a tellement peu d'artistes aussi sincères.
Ce qui est magique chez Marie, comme tout ce qui est "magique", c'est que c'est "juste", pas trop peu, pas trop, pas trop tôt, et pas trop tard... et c'est cela qui crée le mystère... et cette fameuse "tension" dans le tableau... comme chez Pollock, comme chez Pablo... c'est exactement le même phénomène chez les grands sculpteurs... aussi étrange que cela puisse paraître, Marie me rappelle Rodin. - CONTINUE!!!!!
Je voulais te dire surtout que j'ai été suspendu en voyant tes dernière oeuvres... C'est d'une "beauté", si l'on puit dire, bouleversante... Tu avances encore et toujours vers une force/fragilité qui désarme...
HASSAN MASSOUDY
Sublime Rencontre de HASSAN MASSOUDY
au regard si profond, au talent extraordinaire, échange si émouvant, si riche ... MERCI pour tout ce que vous m'avez donné ...
Michel GRANGER peintre affichiste www.granger-michel.com
Il ne faut pas tuer la TERRE, on ne saurait pas où l'enterrer.
NU compagnie laboratoire www.compagnienu.fr
Christian CHAVASSIEUX auteur; François PODETTI metteur en scène, Comédien; Marc BONNETIN photographe; Jérome BODON-CLAIR compositeur ...
leur dernière pièce : " PEINDRE "
Merci, pour ce sublime hommage sur l'acte créatif ...du grand art ....
MARIE PIERRE, MICHEL TROISGROS, LA MAISON TROISGROS à ROANNE www.troisgros.com
DES INSTANTS DE GRÂCE ...
La galerie SORDINI MARSEILLE
Francette et Jean, par leur présence, leur professionnalisme hors du commun, leur amitié si précieuse, me permettent d'aller de plus en plus loin dans ma peinture ... merveilleuse rencontre ...
NICKY DEPASSE, journaliste littéraire, écrivain, poète, Liberty TV;blog: Lire est un plaisir
Vague à l'âme
Petites gouttes d'eau
Soif du monde.
Epouse du ciel à l'horizon
Nue et fier.
Transparente sans odeur particulière
Tu es la mère de notre terre qui donne le sein à la poussière.
(peinture : LA VAGUE)
L'ombre de l'aube Je
dormirai avec la nuit, et chaque nouveau jour je te fais la promesse de
surveiller l'ombre de l'aube .. la toile de fond de mes ciels .Et tous les matins seront remplis de mots... A Marie H
Nicky D